This memorial website was created in memory of our loved one, Kiripi Katembo Siku, 36, born on June 20, 1979 and passed away on August 5, 2015. We will remember him forever.
Tributes
Leave a tributeFive years already have passed but still it seems like yesterday.
Forever missed, never forgotten, my dear friend
I hope and I know you are smiling down from heaven... watching over all of us.
love to you and your family, a
Odile, ta chère amie.
tout au long de notre chemin amicale et artistique , notre reve était de créer un collectif on a créer le collectif yebela tu me disais toujours on dois marqué notre époque il faut qu'on boss dur , il faut qu'on arrive a nous prendre en charge nous meme , il faut faire quelque chose de grand pour l'art congolais , il faut qu'on soit responsable quelques année après tu es vennu à strasbourg on a passé toutes nos soirée a parlé de ce projet de biennal c'était un reve grandiose mais nous somme aller jusqu'au bout malgré toutes le difficulté c'était fait . j'ai encore dans ma tete le souvenir de mon dernier sejour à kin chez toi à la maison quand on se retrouver tout le trois , toi , moi et rhunaud , tu été juste un ange kiripi en aucun jours je t'ai vu te plaindre pour quoi que c'est soit telement determiné telement tu avez de l'energie , telement tu avez de l'amour pour nous tes proche et du travail , une seul chose tu est toujours vivants dans nos coeur tes oeuvres crieront toujours ton nom préz , préz préz katex kiripi kiripi tu vivra toujours on t'aime .
In 2014 he began a biennial in Kinshasa in which I was invited to participate, but my busy schedule have me only sending in some of my works, but couldn't be there physically, Sithabile Mlotshwa have just sent us all a mail few weeks ago, to tell us about all the beautiful plans in the pipeline. It was with great sadness I read another mail from her announcing Kiripi's demise, it is indeed a blow.
Kiripi is a young man full of life, full of ideas and full of smiles, he is an epitome of the vibrancy I feel in Kinshasa each time I visit this city, he belongs to one of the best minds of my generation both in Africa and elsewhere, his works have a strong presence on the human psyche.
Adieu brother, Mbote papa, sleep well, now you know what we all don't know, you have crossed to the unknown, your works will surely outlive you. Bon nuit.
Q.
Oui c'est à toi que je m'adresse, je sais, soit je ne sais pas que tu peux ou pas me lire... Mais je fais un voeu, un voeu que j'y crois de tout mon coeur, "Je souhaite que tu me lises", que tu me lises vraiment!!!
Enfermée, coeur brisé, toute en larmes, je suis éparpillée, je ne sais par où commencer, je ne sais quoi dire exactement et quoi laisser... J'ai envie de tout dire, de tout écrire et ça avec les moindres détails. Kiripi j'étais été fan de toi avant qu'on devienne amis, et on est devenu amis, tu m'avais prouvé une fois de plus combien je devrais encore être fière de toi et de t'avoir comme ami... Kiripi, kiripi lis moi s'il te plaît, je veux que tu comprennes combien tu me manques déjà, combien tu as crée un vide dans mon coeur, combien j'ai le coeur brisé, et que tu te rende compte combien ce n'est pas facile d'accepter que tu ne décrocheras plus mes appels, que tu ne m'appeleras plus, que ton numéro ne passera plus, on ne se verra plus... pas parce que tu es en voyage à quelques kilomètres, mais parce que on dit que tu n'es plus, que tu es... ... Kiripi, tu te rend compte?
Est ce que tu sais que ça faisait exactement deux mois et 1 jour que tu m'avais donné l'idée d'une histoire que tu m'avais conseillé d'en faire un film? Du 4 juin au 5 Août que j'ai appris la plus mauvaise nouvelle qui soit... Certes, on s'était vu et revu après, tu m'avais appelé et rappelé mais je te faisais ma tête de capricieuse, que tu avais toujours su supporter... Et ça je m'en veux tellement, j'aurais pu profiter de tes derniers moments... Mais Kiripi Ata yo moko, je ne t'ai même pas encore montré le scénario, tu n'as même pas encore vu ce que ça donnait sur écrit notre histoire et tu t'es permis de faire un aussi long voyage? Tu te rappelle au moins combien j'étais tellement excitée de l'écrire qu'à mon retour je t'avais tout de suite écrit pour dire que je l'avais mise sur écrit... Kiripi tu veux une fois de plus que je ne prenne les choses en main seule? C'est DUUUUR!! ...Oui Kiripi, tu m'avais appris des choses et à faire des choses, tu m'avais aidé à me libérer des choses et tu m'avais fait comprendre des choses, j'aimerai tellement raconter toute notre amitié, nos moments de délires, nos moments de discussions avec dolet, carlo, toi et moi, toutes les fois où on a sillonné dans la ville, toutes les fois où tu étais le maître et moi ton élève sur le banc de "Kiripi School". Kiripi on s'aimait tellement, tu étais l'un parmi ceux qui m'estiment et me considèrent à ma juste valeur, tu avais su me redonner confiance en moi et tu m'avais appris à vivre pour mon compte. Toutes les fois où on ne cessait de discuter parce que tu ne voulais pas que je sois aussi accrochée à l'internet et moi je te disais que c'est grâce à ça que je t'avais connu avant, mais malgré ça tu n'aimais toujours pas me voir dessus. Et à la longue, j'ai quand même su m'en détacher un peu.. Mais tu sais? Crois moi que c'est par ce même internet qu'on m'a contacté pour m'apprendre sur ton long et terrible voyage kiripi, tu vois le choc??? est ce que tu vois ce choc? Est ce que notre histoire d'internet était un message que tu voulais me passer??? Car je garde dans mon coeur des choses magnifiques et terribles que tu m'avais révélées grâce à nos discussions au sujet d'internet...
Kiripi la première fois que je t'avais vu en face, pour de vrai après t'avoir mille et une fois vu grâce à internet, tu étais derrière moi et le monsieur avec qui j'étais m'avait dit en te pointant du doigt, Lui c'est kiripi katembo, c'est vraiment une étoile montante, il fait des grandes choses ici à Kinshasa et ailleurs... Et ça, ça m'avait encore donné une graaaave envie de te rencontrer... Puis finalement un jour on est devenu amis... j'aimerai tant continuer mais je pense que tu gardes précieusement nos souvenirs autant que moi. Je te promets que tôt ou tard je ferai ce film, je le ferai en mémoire de toi... je te promets de bien garder tes conseils et m'en servir, je te promets de garder précieusement notre sincère amitié... Et toi, là où tu es, là où tu vas promets moi de faire des photos, des très très belles photos alors, des photos qui parlent comme toujours, réalise des films et produits. Excuses moi mais ça ne sort pas, je n'arrive pas à te dire à Dieu, malgré que je te pleure, je refuse parce que tu vis à travers tes oeuvres et dans nos coeurs à nous les tiens... tu restes à jamais alors à jamais Notre ami, frère et grande étoile montante, filante, Kiripi Katembo Siku... Je te témoignerai toujours une bonne amitié et sincère.
Machérie Ekwa, ton amie. <3 <3 <3
Ecrit le 11/05/2015
Il est impossible d’observer les photographies de Kiripi Katembo et de ne pas se poser une multitude de questions. On pourrait se demander quelle est la raison de ce capharnaüm omniprésent et pourquoi tout a toujours l’air à l’envers même lorsque ce n’est pas le cas. Selon cet artiste, à Kinshasa les objets volants – ou non – non identifiés ne seraient donc pas des aberrations ? Les silhouettes des gens qu’on y voit on l’air de reflets d’êtres, pourtant ils sont quasi palpables, on peut même ressentir ce qui les anime alors que parfois on ne discerne que leur ombre. Le spectacle que Kiripi nous offre est-il une vision d’aujourd’hui ou de demain ? Certainement pas d’hier. Même si l’on remarque sur chaque cliché comme des traces d’usure ; le genre de stigmates que l’on peut observer sur des objets ayant percuté la couche atmosphérique à grande vitesse et obligés d’affronter la chaleur extrême du frottement, de balayer sur son passage des particules de toutes sortes, de se confronter à des phénomènes physiques et chimiques, tels ces vaisseaux de retour de l’espace intersidéral.
Tout cela semble étrange mais pas tant que cela, considérant le lieu de provenance du photographe : Kinshasa. On constate que Kiripi Katembo déploie une mise scène très poussée sur ses photos. Comment ne pas y avoir recours ? Dans la capitale de la République démocratique du Congo, tout est mis en scène. Chacun dirige sa gestuelle comme il veut, chaque mot prononcé doit faire mouche, la posture que l’on adopte prend une signification essentielle. Le charisme est d’ailleurs parfois une question de vie ou de mort. Parce que, faut savoir aussi, il est né quand, Kiripi Katembo Siku ? En 1979 ? Il a vu le jour en pleine dictature mobutienne, une époque où les rejetons – même dans les familles des opposants – prononçaient Mobutu, Tututu, ou Papa bo ! Avant de dire Papa et Maman. C’était un temps où dès l’école secondaire il fallait impérativement apprendre à corrompre le professeur avec de l’argent si on voulait éviter l’échec. C’était une époque où le mérite ne valait rien dès lors qu’on avait assisté aux pillages de septembre 91’ et janvier 93’ où on avait pu se servir comme on voulait comme un véritable ministre. Il y avait aussi ces périodes où les aînés désobéissaient à l’Etat et allaient affronter les militaires sur les boulevards lors d’émeutes qui confinaient à la guérilla urbaine, les victimes en rapport. La génération née ces années-là n’a appris qu’une chose : se battre. Contre la dictature et la mauvaise gouvernance, pour mettre la main sur l’unique repas de la journée, pour pouvoir poursuivre des études décentes, pour ne pas mourir trop brutalement d’une malaria plus vicieuse que la précédente. Mais pas que pour tout cela ; il fallait se battre pour créer, également.
Il y a eu un long boycott du Congo. A la fin de l’ère Mobutu, plus personne ne s’intéressait à ce qui se passait là-bas. Puis, après la guerre de « Libération », il y a eu cette guerre dite « Injuste », qui nous a été imposée depuis la frontière Est. Les millions de morts, la désolation de tout un peuple, le manque de tout, y compris de repères. Mais à force de tourner sur place comme une toupie déboussolée, il arrive un moment où le vertige vous accapare, et le vertige, c’est parfait pour la création artistique. Quand, sur le marché, on ne trouve plus d’instrument de musique, on fait quoi ? On en fabrique. Une boite de conserve usagée, un câble, une branche, le tout mis ensemble, suffisent, pour se faire entendre. En y branchant un microphone, le monde entier sera obligé de vous écouter. L’architecture est délabrée et couverte de moisissures ? Qu’importe ! Ce seront les êtres humains qui porteront la flamboyance de la capitale, et ce, sur leur propre corps. Ils constitueront les façades de la ville. Partout, de la Présidence de la République aux ligals , en passant par le parlement et les universités, le sens n’existe plus. Et alors ? On va en bâtir un nouveau, flambant neuf, comme on n’en a encore jamais vu sur terre, même s’il sera composé de bric et de broc. L’académisme, du coup est devenu l’attitude qu’il faut défier à tout prix. L’orthodoxie n’a jamais rien apporté au Congo. On a déjà essayé. Tout préjugé est désormais devenu obsolète. Les artistes sont, alors, obligés de se faire violence pour trouver des formes et des esthétiques innovantes. Puisque, ayant grandi dans la guerre, ils savent qu’il faut déployer une puissance de feu et un courage surhumain pour remporter une victoire. Le seul risque est de tomber au champ de bataille. Mais ne dit-on pas que, Oyo ekoya, eya ?
Alors, sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa, les artistes s’y sont mis à outrance. Ils se sont totalement investis pour créer. En musique, de nouveaux sons sont apparus. En littérature, des écrivains sont parvenus à mettre en place une langue novatrice, une façon de s’exprimer singulière. Dans le domaine des arts plastiques, toute matière sera magnifiée à condition de se soumettre au délire d’un démiurge. Pour ce qui touche aux arts visuels, le photographe et vidéaste Kiripi Katembo se démarque très vite des précurseurs tel Jean Depara . Il s’agit d’inventer de nouveaux langages, des dialectes du futur. Ses images évoquent ce qu’il voit ; une société en proie à des turbulences, une société en mutation. On ressent constamment ce vertige évoqué plus haut mais souvent aussi, il peut ressembler à celui qu’engendre la faim. Il suffit de parcourir les avenues de Kimbaseke ou de Matete pour identifier cette même poussière présente sur chacun de ses clichés. Comparons la lueur crépusculaire qu’il capte, au coucher du soleil kinois et on comprend vite qu’ils sont pareils. Il n’est toutefois pas vain de savoir que c’est le moment le plus menaçant de la journée parce que l’astre en déclinant sifflera bientôt la fin du marathon pour la survie. Les représentations de l’imaginaire issu de la ville de Kinshasa ne sont pas toujours ce que l’on pourrait croire, alors Kiripi photographie en plongée ou en contre-plongée dans une tentative de dresser une carte pour que les choses et les situations puissent être lisibles, claires. Des rochers, du minerai de colombo-tantalite, de cuivre, de germanium, la terre elle-même, planent comme des malédictions. L’eau, omniprésente dans sa cosmogonie, reflète, n’abreuve pas, ne pourrait d’ailleurs étancher aucune soif. Elle sert de miroir à notre monde, elle suggère à la société de se regarder bien en face. Et puis, il y a cette femme parcourant dans des tons ciel de plomb et ocre une terre couverte de braises mais avançant malgré tout. Ses pieds paraissent ne pas toucher le sol, telle La Gradiva à Pompéi, marchant au-dessus de la lave sans se brûler. Parce que Kiripi, avec poésie, joue à l’augure aussi. Il prévient que c’est facile de glisser vers ce que l’on décrit à Kinshasa comme : ko vivre na kati ya système ya lifelo ; le système qui fait qu’on brûle mais on ne se consume pas. Il faut faire attention, rester vigilant, parce que cela peut durer une éternité si on ne prend garde.
Man, I still cant accept it! it is unfair!
All I trust is that you - my best friends, will live a better and peaceful life in the heaven!
Live ever in our heart, Kiripi!
Leave a Tribute
Please be patient.
Comment la mort est-elle entrée dans le monde ?
En ce moment précis, j’ai du mal à distinguer la tristesse de la colère. Je ne sais aussi si je suis en colère contre qui ? Je me trouve dans une situation où j’ai envie de faire le mal pour me sentir soulagé. Or la morale me fait peur car faire le bien c’est accomplir la volonté de Dieu et faire le mal c’est aller à l’encontre de la volonté de Dieu ». Que faire ?
Mais on connaît l'histoire d'Adam et d'Ève, racontée dans le premier livre de la Bible, celui de la Genèse : " Dieu fit à l'homme ce commandement :
« Tu peux manger de tous les arbres du jardin mais, de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas car, le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort." " Dieu, en fait, ne donne aucune interdiction à Adam et Ève mais, bien au contraire, il les avertit d'un danger : le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal pourrait entraîner leur mort. »
Etant humain, est ce qu’on pouvait résister à ce commandement ou nous avions reçu de Dieu ?
Est-ce que l’homme pouvait rester éternellement dans l’ignorance concernant le bien du mal ?
Par la jalousie du démon, la mort de l'homme est entrée dans le monde.
Qu’est ce que Dieu veut toujours nous révéler à travers la disparation des êtres chers notamment KIRIPI KATEX ???
Je sais que la preuve que Dieu ne voulait pas la mort pour nous, c'est que, après la rupture du lien de confiance en Dieu qui " assumait " la vie éternelle, Dieu ne se console pas de la perte de l'homme. Par le pardon, il vient au secours de l'homme, le recrée à nouveau "bon", et lui donne la possibilité d'obtenir, après la mort, la vie éternelle. Une vie éternelle de bonheur avec lui.
KIRIPI KATEMBO, je te verrai au ciel car tu fus un type bien. J’ai t’avais vu pour la première et dernière fois le jour de mon mariage où tu nous prenais des photos. Ton humilité , ta simplicité , ton enthousiasme m’avait beaucoup marqué.
ZAWADI MUSONGYA Sylvie. RDC_ Province du Nord kivu_Goma
Just be like the water my friend
Tu n’as pas entendu d’annonce
Quand la terre avorte de la malédiction d’une vieille conférence
Qu’elle avorte d’une pierre noire
Qu’elle avorte d’une pierre blanche
Qu’elle avorte d’un métal rouge
Qu’elle avorte encore d’une forêt creuse
Qu’elle avorte d’une rivière opiniâtre, et de sébum noirci
Et avorte d’une musique…
Quand la terre cannibalise la terre
Que des cœurs encore battants deviennent pierres ou poussière, que la poussière devient pierre ou cœur ou poussière et poussière.
Tu n’as pas pu entendre l’annonce
Ni l’appel à brûler comme un désir, Kiripi
Ni le désir de te consumer pour faire lumière
Tu n’as pas eu la passion des gouffres, Kiripi
Ceux qu’on creuse tout seul en fermant les yeux
Ou ceux que personne n’a creusé parce qu’ils sont le ciel de la condamnation
Le firmament de la résignation
Non, il n’y a pas eu d’annonce
La rivière a coulé, il fallait ramer
Rester debout sur la vague
Il fallait dompter les rapides
La rivière coule toujours, et peut-être est-elle plus folle par ici
Peut-être faut-il la détourner, cette rivière
Qu’elle coule dans le sens de nos cœurs et de nos mains
Pas vers les bouches des autres, de ceux qui firent la conférence et provoquèrent les fausses-couches de la terre
Ceux qui tuèrent la voix de Lumumba qui n’était qu’une voix
Qu’un panneau sur la voie
Ceux qui bâtirent une dictature et massacrèrent le léopard pour faire chapeau de sa peau
Ceux qui empoisonnèrent nos forêts avec le sang de leurs frères eux-mêmes coupables ou soupçonnés ou voulus fratricides
Ceux qui vinrent tracer des routes anathèmes dans les cuisses de nos mères qu’écartait l’envergure de quelque kalachnikov
Ceux qui se mirent autour d’une table et pissèrent de l’acide sur les papiers de leurs accords
Ceux qui regardèrent sombrer les étoiles de la bannière…
Et la rivière coule, il faut ramer
Rester debout sur la vague
Tes yeux ont mordu la vie dans le pourrissement des flaques abandonnées
Et tu ne voulais faire naufrage ni dans ces flaques ni dans leur rivière mère
Alors tes yeux n’ont pas arrêté de mordre :
Les lumières et les soupirs, les pas et les pieds qui les font,
Tu as pétri de lumières la vie, de soupirs aussi, et des pas et des pieds qui les font
Ensuite tu as dit : il faut seulement être comme l’eau, mon ami
La vie, c’est de l’eau qui coule
Et notre rivière n’est pas la vérité
La vérité nous la façonnons
Et petit à petit tu façonnais la vérité de notre rivière avec les lumières,
Les soupirs aussi, les pas et les pieds qui les font
Et petit à petit l’eau a rebroussé chemin vers notre volonté
Nous avons bu à l’approche de la victoire
Nous avons dansé de rires, de larmes et de mots perdus ou retrouvés
Car l’autre vérité c’est qu’un moustique pouvait boire toute la rivière
Et toi tu as rejoint l’eau
Par-delà la rivière, tu as choisi d’être l’eau.
Cry. Cry. Cry. That's all I can do right now. It seems that tears help to undo the body from sadness. But am convinced that there is no way we can get rid of sadness caused by the disappearance of a loved one. We never get comfort or relief from pain of the death of someone we like. And "even when the wound heals, the scar remains" (Publius Syrus). I still don't know what I'll do with your death. What place am going to give it in my world without you? What image of you will I keep? That of a fihter man in life? That of a silent man facing death? What to do with this grief tattooed inside my heart? My brother, you afflicted us with indescribable grief. I make my own Marie-Claire Blais' words: "Death doesn't only met the one who has closed his eyes forever, but also the others, all the others who will receive the horror and the absence in sharing". But I believe that one day, we'll meet again in a world where death won't exist anymore.
Nanythe, Blacksburg, Virginia, USA.