Elle a grandi comme un fait tout,
Dans les montagnes de Femgoum et de Toungou.
Elle connut très peu de tendresse pendant son enfance,
Car papa et maman partirent peu après sa naissance.

Ses durs labeurs de jeunesse s’avérèrent comme grande formation,
Pour cette extraordinaire dame sans grande scolarisation.
Dans sa solitude, elle dissimulait ses douleurs, ses peurs et ses déceptions,
Gardant le regard stratégiquement fixé sur des courageuses solutions.  

Dieu n’avait point lâchée cette battante orpheline
Qui devint plaque tournante pour des dizaines de personnes.
L’Eternel l’ayant dotée d’un grand amour pour les autres,
Elle se sacrifiait pour les servir chaleureusement comme un apôtre.
 
A la veille d’une grande célébration a Batie, 
Elle se trouva soudainement sur le lit de pitié...
Pourquoi Dieu l’a laissée s’éteindre si brusquement,
Malgré nos prières pour la plus dynamique des mamans ?
 
Elle a tissé des vêtements qu’elle a laissés pour ses poussins,
Leur laissant également le défi d’en prendre bien soin.
Seigneur, pourquoi sembles-tu nous avoir abandonné?
Pourquoi as-tu si vite repris ce que tu nous as donné ?
 
Je sais que ce n’est pas un Adieu, mais un au revoir.
Car La Parole dit « O mort, où est ta victoire? » * 
Car un jour, il n’y aura plus ni cri, ni douleur, ni deuil.
Car Dieu promet aux croyants du Christ l’éternel recueil.  

* 1. Corinthiens 15:55

Tes poussins, Maman.
Happy New Year!
Oh! Tu ne reponds pas. . .