ForeverMissed
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Stories

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Ma derniere rencontre avec mon papa

May 5, 2022
Ma dernière rencontre avec mon papa
Je me souviens quand j'ai appris que papa est tombé malade, j'étais à Moya pour enterrer mon oncle papa Cloclo de Moya que notre père avait adopté comme fils. J'ai décidé d'aller prier pour papa à Bafoussam. Pendant que je priais avant d'y aller, le Seigneur m'a révélée que mon père devrait me bénir afin que je n'élève la voix pour lui, et j'étais troublée et j'ai dit au Seigneur il s'agit de mon père, il faut que j'aille prier pour lui, comment lui dire un tel message dans son état de maladie ? Et je me suis décidée d'aller poser l'acte ne sachant pas ce qui pourra m'arriver en retour. Je vous assure lorsque je suis arrivée à la maison, j'ai vu papa je lui ai annoncé l'évangile, il a accepté le Seigneur étant très content, au moment de la prière, papa qui était assis sur une chaise roulante m'a dit: " Attends je dois me tenir debout pour honorer notre Seigneur" et après il a posé un acte qui m'a choquée, il a ouvert sa sacoche dans laquelle il y avait des pièces de monnaie, il a versé tout cela entre mes mains et m'a dit : " maintenant tu peux prier", j'ai fondu en larmes en me rappelant ce que le Seigneur m'avait révélée. J'ai prié pour lui en présence de papa Victor. Papa m'a beaucoup encouragée dans mon ministère il m'a dit ma fille tu as fait le bon choix. C'était très spécial cette dernière fois où je l'ai vu vivant.
Daddy I love you forever❤️
Pasteur Millereau

Papa fondateur

May 5, 2022
Papa fondateur
Papa était mon héros, mon champion, ma référence. Quand j'étais à Nkondjock toute petite, il m'a été rapporté que le tout 1er collège de cette localité a été fondé par mon père" Collège Cinq carabottes", pour s'inscrire, chaque élève devrait apporter 05 carabottes. Certains ont voulu se moquer de moi mais je leur répondais: mon père est un fondateur, un vaillant héros, un cerveau. J'étais fière de lui depuis mon enfance et j'ai réussi à lui donner le nom" Papa Fondateur" et toute la ville de Nkondjock l'appelait ainsi oooh c'était trop génial mon fondateur.

La Campagne a electoral, mon frere et moi

May 5, 2022
La campagne électorale, mon frère et moi
Papa savait improviser, une fois nous sommes allés l'accompagner à la maison de la radio à Yaoundé mon frère Ngiero et moi. En vérité je ne savais pas ce qui nous attendait là bas, à l'arrivée on nous a très bien accueilli et il était question que papa batte la campagne en direct. Papa a annoncé que le président général et la secrétaire générale des jeunes du NPCBush devraient d'abord s'exprimer avant qu'il ne prenne la parole. A ma grande surprise c'était mon frère Gilles et moi. Je vous assure c'était une expérience inoubliable, et nous avons tenu le micro et nous nous sommes exprimés et le monde nous a écouté, ahhhh  super papa je ne t'oublierai jamais, tu me manques pour tes multiples activités.
Ta fille Millereau

Touche pas a Mon fils

February 13, 2018

 Une histoire qui se passe en avril 2001 lorsque je fais une tournée au Nord du Camer avec papa dans le cadre ses activités culturelles. Par la même occasion je reçu l'invitation d'une amie de la famille qui y vivait de temps en temps. J'avisais papa vers 16h et de rentrer un peu tôt. Je me vais rencontrer cette amie qui me fit honneur de monter sur le podium et chanter pour me faire plaisir et je ne vis pas le temps passer. Il etait 20h quand je repartis pour l hotel sans savoir ce qui m'attendais: un attroupement devant l'hotel et je pouvais entendre papa avec sa voix forte et hurlant; " si dans 30 minutes je ne vois pas mon fils je vais secouer toute cette ville! Je sais ce qui se passe ici . votre Lamido vient de mourir et je dans une tradition bien connue il ne part pas seul et il faut faire un sacrifice avant d'annoncer sa mort. Mais comme mon fils est etranger il peut etre une cible facile par ces temps qui courent. Je suis un homme de culture mais je vais faire un scandale meme si cela peut proteger mon fils." Je fais surface et rien que par la ressemblance qu un lanca " c est vous Honoré? Heureusement , calmez votre père avant qui promet le scandale s il ne vous voit pas. Je vins pres de papa qui me lanca en patois" ke peh thiak te yoo ne 20h 30 be gue thoo ne to gueng" "vrai de Dieu si je ne te voyais pas a 20h30 a ma montre j allais commencer a crier et faire du scandale." Je le rassurais et nous nous sommes vite retirer dans notre chambre laissant une foule de 20 personnes a la terrace. Une fois dans la chambre il a redit. Ces gens sacrifient une victime avant l annonce officielle du deces du lamido et eux ils savent tous cela. Le lendemain quand nous sortions ya deux Maguidas qui m' ont dit en riant: Monsieur Honoré votre père est un homme de caractère. Il vous decrivait meme en disant de l aider a vous chercher que vous avez exactement un long nez comme le sien. Papa a la reception offrit du café gratuitement a 5 personnes et l' ambiance de départ etait devenue plutot une admiration. Sacré Papa vraiment, très ténace et par dessus tout protecteur et aimant. Ne touchez pas a mes enfants

Papa, Origine de Bernard Tapi!

February 13, 2018

Je me souviens du jour où papa est vraiment devenu "Bernard tapie". C'était lors du match opposant hirondelle à canon de bamougoum. Papa était le président entraîneur et joueur d'hirondelle. Hirondelle était mené d'un but en deuxième période lorsque papa a décidé de mouiller le maillot sur le terrain. Papa courait dans tout les sens et vers la fin du match hirondelle a égalisé sur un but de Bobé .c'était historique. Le stade était euphorique et papa venait d'entrer dans la légende. Papa était un homme exceptionnel !!!

Rene

Papa et la Tele!

February 13, 2018

Je me souviens quand même quand je fesais 2nd je suis aller rendre visite a GD père il voyait un film a action et qd un couple s'est mit a s'embracer il sait dépêcher dans tout les sens a chercher la télécommande et zapper de chaine ce jour j'ai rigoler une fois dehors

Ah oui et un jour une scène pareille passait à la télé papa a actionné la télécommande et çà n'a pas fonctionnée .du coup papa s'est précipité devant la télé pour faire écran mais constatant qu'il y avait aussi le son qu'il ne fallait pas qu'on écoute, papa a éteint la télé et nous sommes sortis précipitamment pour ne pas affronter son regard !!!

Rene!

Papa et Jet Li!

February 13, 2018

Moi une fois papa m'a envoyé louer une série de dvd. Le premier film était de Jet Li le pater était trop content et le second on torturait tellement l'acteur kil a commencé à me gronder. Alors j'ai décidé de sortir pour le laisser visionner seul il m'a obligé à rester. A la fin du film l'acteur est mort c'était le coup de grâce j'ai eu ma dose

Magique Papa! Inoubliable et inegalable a jamais

February 13, 2018

Je me souviens un jour Papa etait assis dans la voiture avec Soffo Youmbi son ami de depuis toujours. Ils etaient garres au bout de la colline du lycee classique aux environ de 16h. Alors Nicole a l epoque tres jeune adolescente ( agr entre 14 et 16 ans ) rentrait a la maison en tenue de classe de la methode (vert blanc) alors la Nicole salua ses deux papa avec respect et papa lui dit de s avancer a la maison car il y arrivait dans quelques instants. SOFFO YOUMBI alors demanda a Papa de lui donner sa fille comme epouse afin qu il puisse faire de beaux enfants car les siens disait ils etaient tres laids... Dans un accent bafoussam tres etonant. Reaction inattendue, alors qu ils etaient assis cote a cote,papa attrappa son cou en menacant d en finir avec lui si jamais il pose encore un jour son regard sur sa fille. Heureusement le chauffeur s interposa et calma Papa qui rentra tres farouche a la maison et avertit chacune de ses filles de faire attention a Soffo youmbi au besoin ne pas le saluer si on le rencontrait et si jamais il nous donne quelque chose de l en informer immediatement. Ahhh Papa trop fort

Caline

Don't mess with my children!

February 13, 2018

je me souviens aussi j'etais em troisieme alors mon prof de francais etait tres grossier wt insultait uniquement les fille en les traitant de "mollet racis" ou encore de "fesses coagulées" alors je rentrai a la maison et racontais cela a papa .Il me dit oooooh go wouo secou tam fé ten teacher boooh comme quoi papa me dit quil viendra dans mon college attendre aux escaliers et moi je dois giffler ce grossier personnage

Sacre Papa!

February 13, 2018
<p>Continuant dans la meme lancee, des souvenirs des temps magiques avec Papa je me souviens du jour ou une bagarre generale avait ete entamée avec les Pempem... car ils avaient enteré la tete d un chien noir dans la concession. Biensur, Papa ne pouvait pas laisser cela passer.. la tete du pauvre chien a ete deteree et remise a son proprietaire qui n en a pas voulu biensur. J ai aussi l un des tres clairs souvenir de notre feu grand frere Motasse qui rentrer d un match de football ce jour prenait sa douche lorsqu il entendit les cris bien connus de son Papa, a peine avait il remis son short que torse nu et savon sur la tete il courra tel un vrai lionceau et donna une bastonade bien meritee au couple a l epoque tres mystique qui plus tard s en repentit.</p><p>Tel pere tel fils, comme pour dire on n attaque pas un Mouafo et on s en tire si facilement. Paix a l 'ame de nos heros Papa Lions et fils Lionceau.</p>

La Vision de l' Homme Cherche

February 13, 2016

Justin Mouafo, NPC/BUSH

Le nom de la formation politique de Justin Mouafo sort vraiment du lot : Le Nationalisme des pacifistes du Cameroun pour le bien-être et l’unité réelle contre les souffrances des humains (NPC/BUSH). Pour parvenir à une telle dénomination, il fallait être un artiste et M. Mouafo en est un. Il a été animateur culturel au cours de sa carrière de fonctionnaire et cela jusqu’à la retraite. Il est président de cette formation politique qui a vu le jour en 1991.

Justin Mouafo se range ainsi parmi les vieux routiers de la politique au Cameroun au cours de ces quinze dernières années, même s’il ne s’est pas réellement fait un nom. Cependant, il a pratiquement fait feu de tous bois, notamment dans le domaine culturel, puisque dans le contexte de l’ex Socinada, on le voyait assez actif pour tout ce qui concerne la défense des traditions et cultures locales.

Né en 1937 à Bahouang, province de l’Ouest, Justin Mouafo est aujourd’hui âgé de 67 ans. Il a gardé une relative fraîcheur, du fait peut-être de son statut d’homme de culture. Le sigle de son parti politique est tout aussi rare que le nom du parti. Il s’agit d’une girafe transportant sur la tête une tortue et cette dernière tire à l’aide d’une corde le Cameroun d’un bourbier. Tout un symbole. Comme pour dire que s’il est perçu aujourd’hui au Cameroun comme une tortue, M. Mouafo veut, en s’aidant du NPC/BUSH, " tirer le pays de toutes ses tracasseries pour l’amener vers des horizons plus radieux. " Justin Mouafo, comme beaucoup d’autres candidats à cette présidentielle semble croire fermement en son destin national..

David NDACHI TAGNE

Blanche Neige et les 7 petits nains.

February 13, 2015

Voici l'histoire que Papa aimait tant a compter  les soirs de notre tendre enfance:
Blanche Neige et les 7 petits nains. 

Un jour de plein hiver, une reine était assise à sa fenêtre encadrée de bois d'ébène et cousait. Tout en tirant l'aiguille, elle regardait voler les blancs flocons. Elle se piqua au doigt et trois gouttes de sang tombèrent sur la neige. Ce rouge sur ce blanc faisait si bel effet qu'elle se dit : « Si seulement j'avais un enfant aussi blanc que la neige, aussi rose que le sang, aussi noir que le bois de ma fenêtre ! » Peu de temps après, une fille lui naquit ; elle était blanche comme neige, rose comme sang et ses cheveux étaient noirs comme de l'ébène. On l'appela Blanche-Neige.
Mais la reine mourut en lui donnant le jour.   Au bout d'une année, le roi épousa une autre femme. Elle était très belle ; mais elle était fière et vaniteuse et ne pouvait souffrir que quelqu'un la surpassât en beauté. Elle possédait un miroir magique. Quand elle s'y regardait en disant : « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? » Le miroir répondait : « Madame la reine, vous êtes la plus belle au pays. » Et elle était contente. Elle SAVAIT que le miroir disait la vérité.
Blanche-Neige, cependant, grandissait et devenait de plus en plus belle. Quand elle eut atteint ses dix-sept ans, elle était déjà plus jolie que le jour et plus belle que la reine elle-même. Un jour que celle-ci demandait au miroir : « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? » Celui-ci répondit : « Madame la reine, vous êtes la plus belle ici, mais Blanche-Neige est encore mille fois plus belle. » La reine en fut épouvantée. À partir de là, chaque fois qu'elle apercevait Blanche-Neige, son cœur se retournait dans sa poitrine tant elle éprouvait de haine à son égard. Elle en avait perdu le repos, le jour et la nuit. Elle fit venir un chasseur et lui dit : « Emmène l'enfant dans la forêt ! je ne veux plus la voir. Tue-la et rapporte-moi pour preuve de sa mort ses poumons et son foie. »
Le chasseur obéit et conduisit Blanche-Neige dans le bois. Mais quand il eut dégainé son poignard pour en percer le cœur innocent de la jeune fille, celle-ci se mit à pleurer et dit : « Ô, cher chasseur, laisse-moi la vie ! Je m'enfoncerai au plus profond de la forêt et ne rentrerai jamais à la maison. »
Le chasseur eut pitié d'elle et dit : « Sauve-toi, pauvre enfant ! » Mais il songeait : « Les bêtes de la forêt auront tôt fait de te dévorer ! » Un marcassin passait justement. Le chasseur le tua de son poignard, prit ses poumons et son foie et les apporta à la reine comme preuves de la mort de Blanche-Neige. Le cuisinier reçut ordre de les apprêter et la méchante femme les mangea, s'imaginant qu'ils avaient appartenu à Blanche-Neige. La pauvre petite, elle, était au milieu des bois, toute seule. Sa peur était si grande qu'elle regardait toutes les feuilles de la forêt sans savoir ce qu'elle allait devenir. Elle se mit à courir sur les cailloux pointus et à travers les épines. Les bêtes sauvages bondissaient autour d'elle, mais ne lui faisaient aucun mal. Elle courut jusqu'au soir, aussi longtemps que ses jambes purent la porter. Elle aperçut alors une petite maison et y pénétra pour s'y reposer. Dans la maisonnette, tout était minuscule, gracieux et propre. On y voyait une petite table couverte d'une nappe blanche, avec sept petites assiettes et sept petites cuillères, sept petites fourchettes et sept petits couteaux, et aussi sept petits gobelets. Contre le mur, il y avait sept petits lits alignés les uns à côté des autres et recouverts de draps tout blancs. Blanche-Neige avait si faim et si soif qu'elle prit dans chaque assiette un peu de légumes et de pain et but une goutte de vin dans chaque gobelet CAR elle ne voulait pas manger la portion tout entière de l'un des convives. Fatiguée, elle voulut ensuite se coucher. Mais aucun des lits ne lui convenait ; l'un était trop long, l'autre trop court. Elle les essaya tous. Le septième, enfin, fut à sa taille. Elle s'y allongea, se confia à Dieu et s'endormit. Quand la nuit fut complètement tombée, les propriétaires de la maisonnette arrivèrent. C'était sept nains qui, dans la montagne, travaillaient à la mine. Ils allumèrent leurs sept petites lampes et quand la lumière illumina la pièce, ils virent que quelqu'un y était venu, car rien n'était plus tel qu'ils l'avaient laissé.
Le premier dit : « Qui s'est assis sur ma petite chaise ? »
Le deuxième : « Qui a mangé dans ma petite assiette ? »
Le troisième : « Qui a pris de mon pain ? »
Le quatrième : « Qui a mangé de mes légumes ? »
Le cinquième : « Qui s'est servi de ma fourchette ? »
Le sixième : « Qui a coupé avec mon couteau ? »
Le septième : « Qui a bu dans mon gobelet ? »
Le premier, en se retournant, vit que son lit avait été dérangé. « Qui a touché à mon lit ? » dit-il. Les autres s'approchèrent en courant et chacun s'écria : « Dans le mien aussi quelqu'un s'est couché ! »
Mais le septième, quand il regarda son lit, y vit Blanche-Neige endormie. Il appela les autres, qui vinrent bien vite et poussèrent des cris étonnés. Ils prirent leurs sept petites lampes et éclairèrent le visage de Blanche-Neige.
« Seigneur Dieu ! Seigneur Dieu ! s'écrièrent-ils ; que cette enfant est jolie ! » Ils en eurent tant de joie qu'ils ne l'éveillèrent pas et la laissèrent dormir dans le petit lit. Le septième des nains coucha avec ses compagnons, une heure avec chacun, et la nuit passa ainsi. Au matin, Blanche-Neige s'éveilla. Quand elle vit les sept nains, elle s'effraya. Mais ils la regardaient avec amitié et posaient déjà des questions : « Comment t'appelles-tu ?
— Je m'appelle Blanche-Neige, répondit-elle.
— Comment es-tu venue jusqu'à nous ? »
Elle leur raconta que sa belle-mère avait voulu la faire tuer, mais que le chasseur lui avait laissé la vie sauve et qu'elle avait ensuite couru tout le jour jusqu'à ce qu'elle trouvât cette petite maison. Les nains lui dirent : « Si tu veux t'occuper de notre ménage, faire à manger, faire les lits, laver, coudre et tricoter, si tu tiens tout en ordre et en propreté, tu pourras rester avec nous et tu ne manqueras de rien.
— D'accord, d'accord de tout mon cœur, » dit Blanche-Neige. Et elle resta auprès d'eux. Elle s'occupa de la maison. Le matin, les nains partaient pour la montagne où ils arrachaient le fer et l'or ; le soir, ils s'en revenaient et il fallait que leur repas fût prêt. Toute la journée, la jeune fille restait seule ; les bons petits nains l'avaient mise en garde : « Méfie-toi de ta belle-mère ! Elle saura bientôt que tu es ici ; ne laisse entrer personne ! » La reine, cependant, après avoir mangé les poumons et le foie de Blanche-Neige, s'imaginait qu'elle était redevenue la plus belle de toutes. Elle se mit devant son miroir et demanda : « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? » Le miroir répondit : « Madame la reine, vous êtes la plus belle ici. Mais, par-delà les monts d'airain, auprès des gentils petits nains, Blanche-Neige est mille fois plus belle. »
La reine en fut bouleversée ; elle SAVAIT que le miroir ne pouvait mentir. Elle comprit que le chasseur l'avait trompée et que Blanche-Neige était toujours en vie. Elle se creusa la tête pour trouver un nouveau moyen de la tuer car aussi longtemps qu'elle ne serait pas la plus belle au pays, elle savait que la jalousie ne lui laisserait aucun repos.
Ayant finalement découvert un stratagème, elle se farda le visage et s'habilla comme une vieille marchande ambulante. Elle était méconnaissable. Ainsi déguisée, elle franchit les sept montagnes derrière lesquelles vivaient les sept nains. Elle frappa à la porte et dit : « J'ai du beau, du bon à vendre, à vendre ! » Blanche-Neige regarda par la fenêtre et dit : « Bonjour, chère Madame, qu'avez-vous à vendre ?
— De la belle, de la bonne marchandise, répondit-elle, des corselets de toutes les couleurs. Elle lui en montra un tressé de soie multicolore. « Je peux bien laisser entrer cette honnête femme ! » se dit Blanche-Neige. Elle déverrouilla la porte et acheta le joli corselet.
« Enfant ! dit la vieille. Comme tu t'y prends ! Viens, je vais te l'ajuster comme il faut ! » Blanche-Neige était sans méfiance. Elle se laissa passer le nouveau corselet. Mais la vieille serra rapidement et si fort que la jeune fille perdit le souffle et tomba comme morte. « Et maintenant, tu as fini d'être la plus belle », dit la vieille en s'enfuyant. Le soir, peu de temps après, les sept nains rentrèrent à la maison. Quel effroi fut le leur lorsqu'ils virent leur chère Blanche-Neige étendue sur le sol, immobile et sans vie ! Ils la soulevèrent et virent que son corselet la serrait trop. Ils en coupèrent vite le cordonnet. La jeune fille commença à respirer doucement et, peu à peu, elle revint à elle. Quand les nains apprirent ce qui s'était passé, ils dirent : « La vieille marchande n'était autre que cette mécréante de reine. Garde-toi de laisser entrer quelqu'un quand nous ne sommes pas là ! »
La méchante femme, elle, dès son retour au château, s'était placée devant son miroir et avait demandé : « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? » Une nouvelle fois, le miroir avait répondu : « Madame la reine, vous êtes la plus belle ici. Mais, par-delà les monts d'airain, auprès des gentils petits nains, Blanche-Neige est mille fois plus belle. » Quand la reine entendit ces mots, elle en fut si bouleversée qu'elle sentit son cœur étouffer. Elle comprit que Blanche-Neige avait recouvré la vie.
« Eh bien ! dit-elle, je vais trouver quelque moyen qui te fera disparaître à tout jamais ! » Par un tour de sorcellerie qu'elle connaissait, elle empoisonna un peigne. Elle se déguisa à nouveau et prit l'aspect d'une autre vieille femme. Elle franchit ainsi les sept montagnes en direction de la maison des sept nains, frappa à la porte et cria : « Bonne marchandise à vendre ! » Blanche-Neige regarda par la fenêtre et dit : « Passez votre chemin ! Je n'ai le droit d'ouvrir à quiconque.
— Mais tu peux bien regarder, dit la vieille en lui montrant le peigne empoisonné. Je vais te peigner joliment. »
La pauvre Blanche-Neige ne se douta de rien et laissa faire la vieille ; à peine le peigne eut-il touché ses cheveux que le poison agit et que la jeune fille tomba sans connaissance.
« Et voilà ! dit la méchante femme, c'en est fait de toi, prodige de beauté ! » Et elle s'en alla.
Par bonheur, le soir arriva vite et les sept nains rentrèrent à la maison. Quand ils virent Blanche-Neige étendue comme morte sur le sol, ils songèrent aussitôt à la marâtre, cherchèrent et trouvèrent le peigne empoisonné. Dès qu'ils l'eurent retiré de ses cheveux, Blanche-Neige revint à elle et elle leur raconta ce qui s'était passé. Ils lui demandèrent une fois de plus d'être sur ses gardes et de n'ouvrir à personne.
Rentrée chez elle, la reine s'était placée devant son miroir et avait demandé : « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? » Comme la fois précédente, le miroir répondit : « Madame la reine, vous êtes la plus belle ici. Mais, par-delà les monts d'airain, auprès des gentils petits nains, Blanche-Neige est mille fois plus belle. »
Quand la reine entendit cela, elle se mit à trembler de colère. « Il faut que Blanche-Neige meure ! s'écria-t-elle, dussé-je en périr moi-même ! » Elle se rendit dans une chambre sombre et isolée où personne n'allait jamais et y prépara une pomme empoisonnée. Extérieurement, elle semblait belle, blanche et rouge, si bien qu'elle faisait envie à quiconque la voyait ; mais il suffisait d'en manger un tout petit morceau pour mourir. Quand tout fut prêt, la reine se farda le visage et se déguisa en paysanne. Ainsi transformée, elle franchit les sept montagnes pour aller chez les sept nains. Elle frappa à la porte. Blanche-Neige se pencha à la fenêtre et dit : « Je n'ai le droit de laisser entrer quiconque ici ; les sept nains me l'ont interdit.
— D'accord ! répondit la paysanne. J'arriverai bien à vendre mes pommes ailleurs ; mais je vais t'en offrir une.
— Non, dit Blanche-Neige, je n'ai pas le droit d'accepter quoi que ce soit.
— Aurais-tu peur d'être empoisonnée ? demanda la vieille. Regarde : je partage la pomme en deux ; tu mangeras la moitié qui est rouge, moi, celle qui est blanche. »
La pomme avait été traitée avec tant d'art que seule la moitié rouge était empoisonnée. Blanche-Neige regarda le fruit avec envie et quand elle vit que la paysanne en mangeait, elle ne put résister plus longtemps. Elle tendit la main et prit la partie empoisonnée de la pomme. À peine y eut-elle mis les dents qu'elle tomba morte sur le sol.
La reine la regarda de ses yeux méchants, ricana et dit : « Blanche comme neige, rose comme sang, noire comme ébène ! Cette fois-ci, les nains ne pourront plus te réveiller ! » Et quand elle fut de retour chez elle, elle demanda au miroir : Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? Celui-ci répondit enfin : « Madame la reine, vous êtes la plus belle au pays. » Et son cœur jaloux trouva le repos, pour autant qu'un cœur jaloux puisse le trouver. Quand, au soir, les petits nains arrivèrent chez eux, ils trouvèrent Blanche-Neige étendue sur le sol, sans souffle. Ils la soulevèrent, cherchèrent s'il y avait quelque chose d'empoisonné, défirent son corselet, coiffèrent ses cheveux, la lavèrent avec de l'eau et du vin. Mais rien n'y fit : la chère enfant était morte et morte elle restait. Ils la placèrent sur une civière, s'assirent tous les sept autour d'elle et pleurèrent trois jours durant. Puis ils se préparèrent à l'enterrer. Mais elle était restée fraîche comme un être vivant et ses jolies joues étaient roses comme auparavant. Ils dirent : « Nous ne pouvons la mettre dans la terre noire. » Ils fabriquèrent un cercueil de verre transparent où on pouvait la voir de tous les côtés, l'y INSTALLÈRENT et écrivirent dessus son nom en lettres d'or, en ajoutant qu'elle était fille de roi. Ils portèrent le cercueil en haut de la montagne et l'un d'eux monta la garde auprès de lui. Longtemps Blanche-Neige resta ainsi dans son cercueil, toujours aussi jolie. Il arriva qu'un jour un prince qui chevauchait par la forêt s'arrêtât à la maison des nains pour y passer la nuit. Il vit le cercueil au sommet de la montagne, et la jolie Blanche-Neige. Il dit aux nains : « Laissez-moi le cercueil ; je vous en donnerai ce que vous voudrez. »
Mais les nains répondirent : « Nous ne vous le donnerons pas pour tout l'or du monde. » Il dit : « Alors donnez-le-moi pour rien ; CAR je ne pourrai plus vivre sans voir Blanche-Neige ; je veux lui rendre honneur et respect comme à ma bien-aimée. »
Quand ils entendirent ces mots, les bons petits nains furent saisis de compassion et lui donnèrent le cercueil. Le prince le fit emporter sur les épaules de ses serviteurs. Comme ils allaient ainsi, l'un d'eux buta sur une souche. La secousse fit glisser hors de la gorge de Blanche-Neige le morceau de pomme empoisonnée qu'elle avait mangé. Puis après, elle ouvrit les yeux, souleva le couvercle du cercueil et se leva. Elle était de nouveau vivante ! « Seigneur, où suis-je ? demanda-t-elle.
— Auprès de moi, répondit le prince, plein d'allégresse. »
Il lui raconta ce qui s'était passé, ajoutant : « Je t'aime plus que tout au monde ; viens avec moi, tu deviendras ma femme. » Blanche-Neige accepta. Elle l'accompagna et leurs noces furent célébrées avec magnificence et splendeur.
La méchante reine avait également été invitée au mariage. Après avoir revêtu ses plus beaux atours, elle prit place devant le miroir et demanda : « Miroir, miroir joli, qui est la plus belle au pays ? » Le miroir répondit : « Madame la reine, vous êtes la plus belle ici. Mais la jeune souveraine est mille fois plus belle. » La méchante femme proféra un affreux juron et elle eut si peur, si peur qu'elle en perdit la tête jour de plein hiver,

Decheance du football dans l'Ouest Cameroon

January 25, 2015

 

         Justin Mouafo : Il y avait un problème de gros sous (28.10.2005)


Promoteur de club reconverti à la politique, il évoque les raisons du déclin des clubs à l’Ouest. 

A une certaine époque, on parlait seulement de Racing dans ce qu’on peut qualifier de grande Mifi ? 

Je sais que, au départ, Racing était le seul club qui avait succédé aux anciennes équipes appelées Hirondelle, Lion et Olympique, dans le temps. En 1953, tout le monde était derrière le Racing dans la grande Mifi. Les départements des Hauts-Plateaux et du Koung-Khi n’existaient pas à l’époque. Vers les années 1975, on a commencé à remarquer un repli dans des villages. Ainsi, un club a été créé à Bangou, par les ressortissants Bangou résidant à Bafoussam. A la même période, on a assisté à la même mouvance à Batié et à Baham. Les villes de Bandjoun et Bamendjou ont pris aussi le relais. 

Qu’est ce qui a poussé les anciens supporters de Racing à promouvoir de nouvelles équipes de football, non loin de Bafoussam ? 

Au fond de toutes ces dislocations, il y avait un problème de gros sous. C’est une triste vérité, parce que les gens touchaient de l’argent frais, provenant des recettes de stade. Ils pouvaient l’investir à leur guise. Mais, c’est à partir de très récemment, vers les années 91, qu’on nous a fait croire qu’il faut absolument être natif du village Fussep, [appellation traditionnelle de Bafoussam. Ndrl ], pour faire partie du staff dirigeant de Racing. Et moi qui ai travaillé dans le Racing avec le chef supérieur Ngompé Elie, entre 1960 et 1975, je ne pouvais pas supporter ce tribalisme. J’ai préféré admirer le football à travers les écrans de télévision. 

Cette multiplication de clubs n’a-t-elle généré que des effets négatifs ? 

Je dois dire que, quand on regarde le passé, il y avait l’amour patriotique. Pour un plat de riz bien fait, les gars jouaient l’honneur et la dignité. Actuellement, tout se pose en termes d’argent. Et cela crée des querelles, des divisions, des oppositions…Les gens auraient tout simplement encouragé le meilleur club, pas nécessairement Racing. On n’empêche pas à l’enfant de grandir. On devait encadrer celui qui émergeait du lot. Avant Racing à l’Ouest, on ne parlait que de l’Aigle de Dschang. Nous avions considéré que Racing venait pour regrouper toute la grande Mifi. Aujourd’hui, c’est chacun qui cherche une place sous le soleil. Nous sommes comme plusieurs bananiers sous un tronc, qui ne produit rien. 

Propos recueillis par Michel Ferdinand
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Papa et son Lionceau Jean-Jules Vandame

December 30, 2014

Un jour Papa allait a Yaounde comme d'habitude, c'etait un jeudi soir. En ces annees la, les collegiens n'avaient pas cours les Jeudis soirs. Alors J'accompagnais Papa a la BIAO qui etait la gare routiere de Bafoussam. Connaissant l'affluence et l'agressivite des chargeurs, je decidais de porter le Bagage de Papa et de l'accomagner jusqu'a la gare. J'avais a peine ou peut etre pas 20 ans , a la fleur de l'age. Je me surnomais "Atomic Suborg"  Arnold Schwarzenegger etait mon inspiration et j'etais assidu a mes exercises traditionels de musculature. Agile et svelt je m'appropriais le baggage de Papa le  devanca d'un pas leger, presqu'en courant. C'etait si excitant de voir comment il etait possible  de marcher si vite, voire courrir avec un baggage relativement lourd. Je devancais  papa de pres d'un Km., Arriver  donc a destination avant Papa. je l'attendis  plus longtemps que la normale, je commencais a me douter que tout allait bien. Pourquoi Papa a-t-il mis si long... Je commencais donc a faire le chemin a l'envers et je vis une foule enorme. J'approchais sans en etre sure du mobile de ce  attroupement. Je me dis alors, peut etre Papa visionne -t-il l'evenement, peut etre est-ce un accident, peut etre, peut etre.... J'etais loin de m'imaginer que Papa  etait l'un des acteurs principaux. J'approchais et vis Papa face a face avec un chargeur , furieux, hideux, trapu et farouche  qui approchait comme pour entrainer Papa  dans un  combat  face a face et sans merci. L'agresseur si jeune, et apparement si vigoureux, je n'etais pas sur de ce qu'aurait pu etre le resultat de cet affrontement s'ils en arrivaient aux mains. Bien que Papa malgre son age certe avance  avait des techniques de defense dont ce jeune s'en serait douter. Hureusement pour le trapu, il ne saura jamais ce qu'il a echapper. Mais en lieu et place, alors qu'il approchait de Papa, je surgis, m'interposant entre Papa et son agresseur. Je bondis tel un Lion, et atteint de mes deux pieds l'adversaire au niveau de la poitrine. On aurait dit Vandame en personne. L'agresseur ne cru pas a ses yeux, moins encore, n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait.. Comment ce Papa peut -il sauter si haut et frapper si fort. Le pauvre atterit dans une marre d'eau ou mieux encore de boue. Quand il se leva enfin, aider par ses collegues chargeurs qui vite lui brieferent  la situation. Ce jeune homme est le fils du president, et ils sont plusieurs dizaines.. Si tu veux continuer le combat, libre a toi. L'agresseur qui etait a present la victime fut assez clairvoyant et vinre s'excuser aupres de Papa qui biensure les accepta  comme pour pronner le pardon qui etait sa philosophie de vie. Papa me serra entre ses bras me prenoma son lionceau"
Papa, tes Lionceaux sont a present des lions et rugissent encore plus fort qu'avant.
RIP Papa! 
Jean-Jules 

Origine du nom Bamileke: La bravourre de Papa

February 15, 2014

 

 

  Bataille autour de l’origine du nom Bamiléké

 

L’origine du nom donné aux populations de l’Ouest Cameroun sujette à controverse.

C’est au premier festival national des arts et de la culture tenue à Douala en 1988 que le débat serait né. Deux chercheurs indépendants avaient alors présenté deux versions de l’origine du nom. Prince Mbou soutenait que cette appellation était d’un interprète Douala de l’époque allemande, du nom d’Elame, qui désignait les populations de l’Ouest par Baboté ba leke c’est-à-dire les porteurs des masques au visage. De son côté, Justin Mouafo, ancien délégué provincial de la culture à l’Ouest, reconverti dans la recherche des origines culturelles Bamiléké soutient que cette appellation puiserait ses racines dans la langue Foto par Dschang. Selon lui, ses recherches l’ont conduit à un interprète indigène du village Foto, du nom de Yalo. Cet interprète aujourd’hui décédé lui aurait raconté comment il a reçu en mars 1916 un « minisater » (entendez administrateur). En le promenant, il s’arrêtèrent au bord d’une rivière où des hommes courbés ramassaient de l’eau de leurs pommes de mains et buvaient. Le Blanc lui demanda ce qu’ils faisaient, il répondit « menoue » qui veut dire « ils boivent ». le Blanc qui prenait des notes écrivit dans son calepin Menoua, qui a donné le nom au département. Plus loin ils rencontrèrent des gens entrain de se disputer. A la question du Blanc il répondit « tsang » qui veut dire « palabre ». le visiteur nota Dschang qui devint le nom de la ville. Ils arrivèrent ensuite au sommet de la colline qui jouxte l’Université de Dschang. De ce sommet, le Blanc regarda les cases qui s’étendaient au loin dans les bas-fonds et demanda comment on appelait ceux-là. Yalo répondit, toujours en langue Foto « pe me lekeu » littéralement « les habitants des montagnes et des ravins ». c’est Bamiléké qui fut noté, car le visiteur écrivait plutôt le son, ou la phonétique comme disent les linguistes.

10 années de débats
Au 2ème festival national des arts et de la culture qui se tint en mars 1994 toujours à Douala, le débat fût réouvert. Prince Mbou soutient cette fois que les Blancs étant arrivés au Cameroun par la côté littoral, c’est un Duala (Elame) qui leur servait d’interprète. Mouafo explique que cela ne pouvait pas être vrai, que les colons prenaient un interprère indigène là où ils arrivaient. Les débats furent renvoyés, et reprirent de plus belle au troisième festival en décembre 1996 à Ngaoundéré. Ici des universitaires soutiennent un camp comme l’autre et le débat est plus houleux, mais non tranché. Rendez-vous est pris pour le quatrème festival de décembre 1998 à Ebolowa

La solution qui vient de Bruxelles
Pour le colloque d’Ebo-lowa, Prince Mbou est retenu comme conférencier mais son adversaire est “oublie”. Justin Mouafo explique qu’il a été obligé de se déguiser pour accéder à la salle. Sûr qu’il n’avait plus personne en face, Prince Mbou expose sa théorie et s’attend à la victoire. Justin Mouafo surgit du fond de la salle et s’inscrit en faux. Il expose sa version de l’histoire, et est contre toute attente soutenu par le recteur de l’Université libre de Bruxelles, participant au colloque. Celui-ci s’appui sur le dictionnaire Larousse de 1947/48, en page 1477 qui définit Bamiléké comme étant « les populations des montagnes de l’Ouest-Cameroun ». Il démontre ensuite que les correspondances phonétiques et paradigmatiques entre Ba mi léké et pe me lekeu sont plus convaincantes (trois syllabes) qu’en Ba mi léké et ba bote ba léké. En plus, les masques étant réservés à une certaine catégorie de personnes chez les Bamiléké, l’on ne saurait désigner le tout par une partie. Raison a donc été donnée à Justin Mouafo qui n’a trouvé mieux à faire que de protéger ce nom à l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) sous le couvert d’une association créer en janvier 1994, dénommée Associa-tion culturelle du peuple Bamiléké (Assocpba). Le numéro d’enregistrement 31012 lui a été attribué le 14 juillet 2003. 

Par Roland TSAPI
Le 26-07-2004

 

Mon Pere et moi

June 4, 2012

Quelque chose qui me manque tous les jours un peu plus. La complicite entre mon pere et moi.

Quand j'etais toute petite, avant d'aller a l'ecole tous les matins, j'allais sous la fenetre de papa. des jours en chantant, et d'autres en pleurant, j'avais toujours quelque chose a reclammer afin d'avoir de l'argent pour l'ecole. Papa etait toujours au rendez-vous, il n'a jamais faillit. avec fierte il donnait avec dignite il nous a eleve. Au moment de lui rendre sa bonte comme il se doit, Dieu nous l'a repris.

Papa, ce que tu as fais a chacun de nous tes petits enfants, tu l'as fais a Dieu et seul lui pourra te le repayer.

Je t'aime tres fort papa

Caline Mouafo

ta fille

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