This memorial website has been created by UN Women in memory and honour of Kathy Margones, a beloved and valued member of the UN Women family.
Tributes
Leave a tributeTu ne sera jamais oubliée.
Spécialement Le 24 février 2011, où ensemble, nous étions sur le plateau de la RTNH pour commenter et célébrer le lancement mondial d’ONU femmes.
Grâce à cette collaboration, les auditeurs-trics et téléspectateurs-trices de la RTNH ont pu partager l’émotion qui se dégageait de la salle de l’Assemblée Générale au moment où les artistes ont entonné la chanson One Woman que j’ai interprété en créole depuis. Ensemble, nous avions su faire ressortir la portée de cet évènement.
Je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude car je ne saurais rêver d’une meilleure prise de contact avec la dernière-née des agences des Nations Unies.
Comme je l’ai souligné sur le plateau, le défi est gigantesque et je sais que vous aviez pu éclairer le chemin ou nos femmes doivent faire le pas qui emmène dans la véritable égalité l'héritage du 21ème siècle.
Je tiens à vous renouveler mes remerciements e fèw konnen WAP TOUJOU VIVAN nan kè e nan vi Fanm pou TOUTAN.
Fate had its way of making me spend your last 48 hours on earth with you. Rest in peace.
We honor your work and will continue it, mindful of reflecting your spirit of listening and love.
You grace us all, as you always did, with that beautiful smile behind which oceans of bright hope and wisdom lapped in your endless generosity and depth of spirit. You inspire, we admire. It is our honour and privelege to celebrate you Kathy, with love, care and all my heart.
Rest in peace. You are truly missed.
Texte de Monique CLESCA,
Représentante UNFPA, Fond des Nations Unies pour la Population, au Niger
au nom de UNFPA Haïti
C’était il y a trois ans déjà. Je déjeunais avec Igor, l’ancien Représentant de UNFPA en Haïti, pendant mon congé. Il m’a raconté les rencontres qu’il avait eues au cours de ses trois premiers mois de fonction dans le pays.
« Vous avez oublié de mentionner Kathy Mangones, » je lui dis.
« Non, je ne l’ai pas encore rencontré, » il me répondit.
« Connaissez-vous qui est Kathy Mangones ? » Je lui ai demandé.
Sans attendre sa réponse, je lui ai dit: « Kathy Mangones est in-con-tour-na-ble dans le secteur genre en Haïti. Compte tenu du mandat de UNFPA qui est intimement lié aux questions de genre et de droits de la femme, il faut en toute urgence aller à sa rencontre.»
La semaine suivante, il m’a confirmé avoir suivi mon conseil. J’ai souri.
C’est cette Kathy Mangones que nous pleurons depuis mardi dernier.
C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la disparition brutale de Kathy Mangones, l’une des plus grandes défenseuses des droits des filles et des femmes d’Haïti.
Sa mort nous a profondément endeuillés. Ce coup nous fait mal, très mal, d’autant plus que nous venons de perdre notre sœur Jesi Manigat, et que nous n’avons même pas encore pu combler le vide laissé par Myriam Merlet, Magali Marcelin et Anne-Marie Coriolan quand la terre a tremblée le 12 janvier 2010.
« On tire dans nos rangs.» Voilà les mots que nous avons trouvés pour exprimer notre désarroi face à cette disparition prématurée.
Connaissez-vous qui est Kathy Mangones ?
Kathy Mangones était une femme d’engagement et de combat qui était toujours en première ligne pour défendre les droits des filles et des femmes. Elle en a fait son métier.
Son travail à la coopération canadienne et à ONUFemmes reste une référence. J’ai beaucoup travaillé avec elle quand elle occupait son bureau lumineux à la coopération canadienne à Museau et une amitié s’est développée. Kathy Mangones a participé à la création et au renforcement de plusieurs institutions. Les sœurs l’appellent la maman du CONAP, la Coordination Nationale de Plaidoyer pour les Droits des Femmes ! Son appui a été indispensable à beaucoup de personnes, et beaucoup d’organisations.
Sa marque était son engagement profond, son intégrité, sa boulimie du travail et son humilité hors norme. C’est le travail qui devait être mis en avant, ce sont les femmes bénéficiaires qui devaient être mises en avant, pas elle.
Il y avait aussi chez elle une grande simplicité, la simplicité de ces femmes qui sont sensibles, qui sont discrètes, et qui ont du caractère.
Kathy Mangones, c’était aussi ce sourire lumineux, ces yeux profonds, et ce regard généreux.
Kathy, tu as tracé le chemin. Tout en te rendant hommage, nous tenons à te remercier de tes conseils, de ton appui, de ton accompagnement et du « cheminement »--mot que tu appréciais particulièrement-- que tu nous a permis de faire avec toi.
Nous présentons nos condoléances émues à ta famille. Nous sommes tristes avec elle. Nous pensons à tous tes collaborateurs et collaboratrices, nous leur sont solidaires.
Kathy, nous savons que tu n’es pas loin. Nous sommes convaincus que le Bon Dieu t’a déjà accueilli de l’autre côté dans son paradis éternel avec ses bras grands ouverts pour que ton âme trouve la paix qu’elle mérite tant.
Nous allons utiliser la douleur que nous ressentons encore si fort aujourd’hui pour redoubler nos efforts. En mon nom propre et au nom de tous les collègues de UNFPA, sache que UNFPA pleure ta disparition mais que nous allons continuer à apporter notre appui à la cause des femmes que tu soutenais avec tant d’engagement et de passion.
Saches que UNFPA s’associe à tes sœurs de combat pour rassurer les filles et les femmes qui se sentent si seules avec ta disparition que UNFPA renouvelle son engagement dans le combat pour la défense des droits des filles et des femmes. Nous allons continuer la lutte avec tes idéaux, comme boussole.
Le 12 janvier, j’ai posté sur Facebook une image du soleil levant à Jacmel pour honorer nos morts et nous engager à construire des cendres de nos disparus.
Ce même 12 Janvier, à 2h59 pm, Kathy a réagi sur ma page Facebook. Elle a écrit : « Monique bien dit. Je suis au Benin et j’ai allumé des bougies à Ouidah. »
Aujourd’hui, un mois plus tard, ce 13 février, c’est notre tour d’allumer des bougies pour toi à Niamey, à Port-au-Prince, à Jacmel, au Libéria, partout.
Kathy Mangones, saches que ton engagement et les précieux conseils prodigués pour les droits des femmes, et pour leur liberté demeurent en nous. Tu es et seras toujours présente.
Monique CLESCA, Niamey, Niger, le 13 février 2014
Quel choc d'apprendre ton départ si soudain, si tragique. Quelle magnifique lumière tu as apporté à notre peuple, à nos soeurs abandonnées, à nos petites filles violentées. Ton sourire, ta générosité, ton acharnement dans la lutte pour la justice, resteront dans mon coeur pour toujours. Bon voyage, ma belle! Tu as bien vécu et nous t'en remercions.
Je vais dedier la campagne de 1 Milya Leve Pou Jistis an Ayiti a votre honneur et memoire, -- qui rejoint les autres grandes leaders perdues en 2010.
Merci, merci et merci -- milles merci. Je suis tres triste a la nouvelle. J'ai beaucoup apprecier ta dedication, ton sens d'humeur, ton sang-froid en moment difficiles, ton plaisir de la vie, et puis ton amitiee.
Nous allons toujour te porter au coeur.
Anne-christine
I want to talk to you again, to go for a smoke break and catch up on the latest - to know how things were in your new job, to hear about your friends, your family, your next big idea! How I want more time with you. I see you now, very clearly and you are smiling a sly smile. You know more now, my dear. I will take many lessons from our short, but valuable time together that I will try hard to actually apply! As many others have said, you are an inspiration, full of grace, beauty, dedication and love - an example to be recalled over and over and over again.
Huge love to you and to all who loved you, too.
While Kathy did not start the UNIFEM Office in Haiti, she more than anyone else is responsible for its firm foundations. She brought enormous credibility, connected as she was to the many layers of activists and doers in Haiti.
Every year around 12 January since the tragic earthquake, I think of Kathy and of her heart and heroism. Indefatiguable in the dark days following, she was determined to lend support to the many that she could. And she did.
She lost several close friends then but kept on moving. She was stoic and in fundamental ways, she was such an optimist.
Since her death, I been reminded of how connected she also was to the rest of the Caribbean. She was the first Haitian Reprsentative to CAFRA and she was on the board of CPDC.
She is one whose passing leaves a gap, a felt hole in the pit of the stomachs of many well beyond her immediate family and friends.
Like Lisa, i will remember how she signed off, always with hugs.
Neuf (9) jours après cette triste nouvelle, je commence à accepter que tu n’es plus parmi nous. Cependant les œuvres que tu as réalisées ont laissé des marques indélébiles… La traversée que j’ai faite à bord d’ONU FEMMES avec toi, comme Capitaine, m’a rappelée que le milieu de travail pourrait être convivial tout en relevant de très grands défis. Par ton style de leadership, tu m’as montrée qu’une bonne gestion des ressources humaines, par la motivation de son équipe, reste en élément clé de toute réussite organisationnelle.
Merci Kathy………………
Mèsi pou enplikasyonw nan zafè Fanm e pi espesyalman, nou menm Fanm Ayisyèn.
Msezi tande moun di wpat Ayisyen Katy ; nan Ayisyen, ou te yon gwo Mak Kati.
« Pawol fanm pou chanjman » fè chimenl ak konpetans feminin Ayisyenn ou Kati paske reyalite Fanm Ayisyenn yo te nan tout ou menm.
In the twinkle of an eye
Three days so fast the whole world changed
For office and for family We wished 'twas a dream
But lo and behold a reality to accept
Your footprints are here in the works and in lives
You touched and held in your time with us here
Goodbye dear Kathy
Goodbye our leader
Goodbye to our inspiration
Goodbye dear Madame
Goodbye to a torchbearer
Goodbye to a pacesetter
for excellence and results and all there is
The goodbyes are said the tears would not stop
The loss that is felt cuts deep inside
A mentor has fallen
A mother is gone
The world is at loss
Good rest my dear Kathy
...Sadly missed
Fradzelle
I met Kathy at HQ in February 2008. She had come to our team to request support for GRB in Haiti, a bold undertaking we thought at the time. For her this was much needed and our efforts to explain that we could not apply GRB in the context of Haiti crumbled before her persuasive arguments. Within months, I was in Port au Prince facilitating a GRB workshop, in French, for the first time. I lost at least 5 pounds in one week but was inspired by Kathy’s energy, support, eagerness to learn and help others learn.
As our friendship grew stronger so did my admiration and at times concern for a lady who easily worked 14hours a day and still had a smile on her face. I was particularly concerned with the way Kathy was working after the earthquake, not even taking time to grieve. She always assured me that things were fine or would be fine. Many of you know that Kathy always looked at the bright side of things.
In 2009, we were on mission in Morocco and had decided to take a day trip to Fes. The car rental company had sent us a tiny little blue car that Kathy immediately nicknamed “la petite auto bleue” dragging the words with that beautiful Haitian accent. I was worried that four of us including a partner from the Finance Ministry in Haiti had to squeeze into the small car and that the driver looked weird, but Kathy was laughing and saying that it could be worse, although I was not sure how. We visited Fes, got ripped off buying what we thought were Berber carpets made by women from a nearby village, we had lovely Moroccan pastries and we laughed our way to and from Fes.
Over the years, Kathy became a mentor, a sister for me: we constantly consulted each other on all sorts of issues, personal and professional. The last time I saw her was in New York, a few days before she left for Liberia. Just this past week she was asking me if I would be Addis (“dare I hope to see you in Addis” she said). In many ways, I would have loved to see Kathy one last time in Addis but it would have broken my heart to witness her final moments.
With her passing, I have lost the last friend I had made in Haiti, (the others were taken by the earthquake) but I am very grateful to have met Kathy and I will be forever inspired by her dedication, her passion and her kindness.
Que ton âme repose en paix.
Work was indeed her life and she was often cautioned about separating the two, but to her there was no separation, work was life and life was work and in the end, she left us doing what she loved.
May she rest in peace!! Another earth angel has been promoted to a heavenly one…………………………………………
Dr Syed Sadiq
Officer-in-Charge
UN Women Multi-Country Office
South Africa
Nous remercierons toujours ton amitié.
Leave a Tribute
Tu ne sera jamais oubliée.
Spécialement Le 24 février 2011, où ensemble, nous étions sur le plateau de la RTNH pour commenter et célébrer le lancement mondial d’ONU femmes.
Grâce à cette collaboration, les auditeurs-trics et téléspectateurs-trices de la RTNH ont pu partager l’émotion qui se dégageait de la salle de l’Assemblée Générale au moment où les artistes ont entonné la chanson One Woman que j’ai interprété en créole depuis. Ensemble, nous avions su faire ressortir la portée de cet évènement.
Je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude car je ne saurais rêver d’une meilleure prise de contact avec la dernière-née des agences des Nations Unies.
Comme je l’ai souligné sur le plateau, le défi est gigantesque et je sais que vous aviez pu éclairer le chemin ou nos femmes doivent faire le pas qui emmène dans la véritable égalité l'héritage du 21ème siècle.
Je tiens à vous renouveler mes remerciements e fèw konnen WAP TOUJOU VIVAN nan kè e nan vi Fanm pou TOUTAN.
Childhood friend
my earliest memory of kathy was when I was 2 almost 3. Were were living in
Venezula. Kathy and John would come out to visit with their parents, that one day I remember John said to me do you want to go get ice cream with Kathy Richard and I . I said yes . . It was a special day. Kathy would come and visit us in Miami , . I .Kathy and her husband and son came to visit my Mother and her husband . They had a wonderful time. I know my mother and kathy are together .