March 5, 2023
March 5, 2023
J'ai connu Nicole à mon arrivée au labo en 1972 pour ma thèse, il y a maintenant 50 ans. A l'époque, il n'y avait pas de salaire pour les doctorants, et je survivais comme je pouvais en donnant des cours de math et physique.
Nicole venait d’être embauchée, je crois, et elle jugeais qu’elle avait touché un trop perçu en vacation. Du Castel, qui était alors directeur du labo, lui avait dis que j'étais un peu en difficulté, et Nicole est venue me voir, sans me connaître, pour me dire qu'elle pouvait me céder son trop perçu, si ça pouvait m'arranger. C'était déjà une preuve de son intégrité (qui refuse un trop perçu aujourd'hui ?) et surtout de sa générosité complètement désintéressée, et ça m'avait profondément impressionné.
Par la suite, quand j'ai été embauché en 1977 dans l'équipe Gendrin, pour travailler sur GEOS, j'ai été amené à mieux la connaître, et surtout de réaliser la formidable ambiance de cette équipe à l'époque, qui tenait vraiment beaucoup à des gens comme elle. Ce fut sans conteste les plus belles années de ma vie professionnelle.
Après une dizaine d'années, bien sur, il a fallu faire carrière, j'ai pris d'autres responsabilités. J'ai retrouvé Nicole plus tard, quand je suis revenu au département pour Cluster.
J'ai toujours été étonné de sa force de travail, de ses qualités d'organisation pour réunir hommes et femmes dans un projet commun. Nous nous sommes alors liés d'amitié, avec son mari. Nous avions de longues conversation sur la science, son organisation, la place des femmes dans ce métier, le célèbre "female team" de l'équipe Gendrin qui avait rayonné dans cette communauté internationale, et que Nicole se plaisait à rappeler qu'en anglais, cela n'avait pas de signification péjorative.
Nous parlions beaucoup des relations humaines et des gens, avec leurs qualités et leur défauts, qui font ce qu'est une équipe, en dehors de la qualité des résultats techniques et scientifiques.
Oui, j'ai eu la chance inestimable de la rencontrer, et de côtoyer des gens comme elle, et elle resteras à jamais dans mes souvenirs.
Patrick
Nicole venait d’être embauchée, je crois, et elle jugeais qu’elle avait touché un trop perçu en vacation. Du Castel, qui était alors directeur du labo, lui avait dis que j'étais un peu en difficulté, et Nicole est venue me voir, sans me connaître, pour me dire qu'elle pouvait me céder son trop perçu, si ça pouvait m'arranger. C'était déjà une preuve de son intégrité (qui refuse un trop perçu aujourd'hui ?) et surtout de sa générosité complètement désintéressée, et ça m'avait profondément impressionné.
Par la suite, quand j'ai été embauché en 1977 dans l'équipe Gendrin, pour travailler sur GEOS, j'ai été amené à mieux la connaître, et surtout de réaliser la formidable ambiance de cette équipe à l'époque, qui tenait vraiment beaucoup à des gens comme elle. Ce fut sans conteste les plus belles années de ma vie professionnelle.
Après une dizaine d'années, bien sur, il a fallu faire carrière, j'ai pris d'autres responsabilités. J'ai retrouvé Nicole plus tard, quand je suis revenu au département pour Cluster.
J'ai toujours été étonné de sa force de travail, de ses qualités d'organisation pour réunir hommes et femmes dans un projet commun. Nous nous sommes alors liés d'amitié, avec son mari. Nous avions de longues conversation sur la science, son organisation, la place des femmes dans ce métier, le célèbre "female team" de l'équipe Gendrin qui avait rayonné dans cette communauté internationale, et que Nicole se plaisait à rappeler qu'en anglais, cela n'avait pas de signification péjorative.
Nous parlions beaucoup des relations humaines et des gens, avec leurs qualités et leur défauts, qui font ce qu'est une équipe, en dehors de la qualité des résultats techniques et scientifiques.
Oui, j'ai eu la chance inestimable de la rencontrer, et de côtoyer des gens comme elle, et elle resteras à jamais dans mes souvenirs.
Patrick