ForeverMissed
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This memorial website was created in memory of our loved one, Faustin Tsimi, 58 years old, born on March 25, 1958, and passed away on March 21, 2017. We will remember him forever.
April 28, 2017
April 28, 2017
Hommage à Monsieur Tsimi Faustin alias Père Faust
La dernière rencontre physique que j’ai avec père Faust date de la nuit du 25 Novembre 2016, lors de la veillée funèbre du Président Eteki à la place de fête d’Akwa à Douala. Je me souviens encore que ce soir c’est lui qui me guida et m’installa sous la grande bâche après avoir esquissé quelques mots avec un air très pensif. Était-ce un signe prémonitoire ? n’étant ni mage, ni marabout je ne pouvais interpréter ce qui arriva ce soir-là et plus tard le lendemain nous nous sommes juste revu à distance, à l’église où il intervenu de façon efficace face un cas d’hypotension dont a été victime un choriste.
En effet Père Faust et moi c’est plus de vingt-cinq (25) ans de parcours dont je vous donne en quelque phrases et phase en dessous.
Nous sommes en Juillet 1992 je viens de terminer ma formation en premiers secours au sein du club croix rouge de l’université de Yaoundé. Dès que j’entre en possession de mon diplôme je suis informé de la possibilité d’approfondir ma connaissance en gestes qui sauvent au niveau de l’hôpital central de Yaoundé. Au niveau du siège national je suis recu par le feu Robert Nzouankeu DNSU a cet époque, qui nous donnent (une dizaine de secouristes), des écuissons sous forme d’emblème Croix Rouge à apposer sur nos blousses et une lettre destinée à Monsieur Tsimi Faustin.
Un Lundi matin du mois d’août, nous sommes reçues à l’accueil de l’hôpital central de Yaoundé par M. Tsimi a qui nous remettons la lettre, lui qui officiait à la régie de ce centre hospitalier devrait aussi être notre superviseur de notre stage. Séance tenante il nous repartis en trois groupes affectés dans les services d’urgence, de la chirurgie et de la maternité.
Ce fut le début d’une longue entente, d’un soutien indéfectible, pour ceux qui connaissent les intrigues, les menaces, la calomnie qui règnent à l’hôpital central de Yaoundé, afin de résister et mieux faire mon stage j’avais mon superviseur qui était mon dernier recours.
En 1993, il est de ceux qui me forment comme Moniteur secouriste du côté du centre social d’Essos à Yaoundé. Pendant cet épreuve difficile de tout enseignant secouriste aspirant il ne cessait de m’encourager et me conseiller de tenir bon face au jury véreux et impitoyable.
La même année, il est nommé départemental adjoint, chargé des équipes et lors de son installation le président du comité est abasourdi, en voyant qu’il est le second d’une personne de petite taille et de corpulence amoindrie.
Du fil à l’aiguille, Père Faust devint mon mentor, mon conseiller et mon guide il me confiât les taches de chef d’equipe des secouristes lors des couvertures des évènements comme les rencontres sportives.
En 1994 il est celui qui favorise la délivrance de mon attestation de fin de stage à l’hôpital central de Yaoundé où entretemps il a été muté du service de régie financière à la radiologie. C’est cette même année que se déclenche le processus de revitalisation des comités locaux de Yaoundé. Il y joue un rôle fondamental étant la personne ressource du comité de Yaoundé 2 avec l’un des quartiers les plus cosmopolites de la capitale ; Mokolo.
1995, nos rencontres se font de façon sporadique lors de couvertures sanitaires et surtout au cours de réunions de l’amicale des secouristes du Mfoundi donc il était l’un des promoteurs le plus engagé. Il arrivait parfois de se retrouver du côté de Mvog -Ada où il rentrait de l’une des rencontres de son association la main dans la main.
1996, Père Faust est nommé Directeur nationale de secourisme et des urgences et est chargé d’organiser dans la foulée la deuxième formation des instructeurs de secourisme de notre institution humanitaire. Il a usé de tout son influence que je fasse partir des participants, mais la hiérarchie n’a pas accédé à sa demande. A la fin de la formation il est pris de cours lui qui croyait venu se recycler est instruit de composer comme tous les participants, c’est pourquoi vous verrez qu’il a le titre de double instructeur. C’est la même année qu’il fait sa première sortie internationale du côté du Congo Brazzaville et reviens avec un surnom de papa Ngock.
1997, Père Faust est très actif dans la revitalisation de la section nationale du secourisme, un de ses chantiers est le service Ambulancier dont le besoin est urgent, la hiérarchie demande de le lancer dans un délai très cours. Il se charge de fidéliser les anciens secouristes et certains staff formé il y a belle lurette. Une fois de plus il propose que je fasse partir de cette equipe, mais sa demande est balayée d’un revers de main. Qu’à cela ne tienne il ne cessa de me confier les formations, notamment celle du lycée de Nkolbisson et du collège adventiste. C’est la même année qu’il m’associât à la campagne du CICR SOWHY où lors de la présentation du sketch au Centre culturel Allemand j’ai joué le rôle du brancardier avec l’instructeur Evouna.
1998, le fait majeur est la catastrophe de Nsam, je retiens qu’il a conduit notre equipe sur le terrain avec son collaborateur qui a amené l’ambulance n’ayant pas recu une formation officielle en conduite automobile. Après ce geste épique, les deux furent décorés par le gouvernement lors d’une grande cérémonie au palais de congrès de Yaoundé. Je me souviens que le collaborateur qui les amenait au lieu de la cérémonie était en bras de chemise et fut instruit par le président Eteki de rebrousser chemin car cette tenue n’honorait pas les décorés du jour. C’est au cours de la même année qu’il m’amena à la Formation WATHAB organisé par le CICR du côté d’Ebolawa, après avoir été exclu à celle régionale qui s’est tenu au siège national quelques mois auparavant.
1999, l’évènement qui nous rassemble est l’éruption du mont Cameroun et les inondations de Limbe. Il m’a déployé sur le terrain avec le feu Mbengui Salomon, nous avons ensemble coordonné les activités sur le terrain et formé les secouristes venant de l’ensemble de la région du Sud-ouest. C’est fut également au cours de cette mission que je fus victime d’un accident grave de circulation avec Pepe Tchoungui du côté de Moliwe, dans la banlieue de Limbé. La même année il m’a amené avec lui animer une séance de recyclage des formateurs de la Sanaga Maritime à Edéa. Il me chargea aussi de diriger une formation en faveur des employés de la FAO dont le bureau régional venait de s’installer à Yaoundé. En pleine séance d’exposé je fus sortis de la salle sur instruction de la hiérarchie. 
2000, Je reçois un contrat à titre volontaire de notre Société Nationale, je suis affecté au service ambulancier. Dès le premier jour j’ai effectué une mission du côté de Meyomessala pour transférer une victime du côté de Yaoundé. L’ambiance est délétère au niveau du service, le Père Faust essaye d’apaiser la situation de temps en temps. La même année il me confie une formation de secouriste du côté de la région du Nord-Ouest dans la poursuite de celle effectué l’année antérieur pour le compte du sud-ouest. Le même année père Faust ma déployé dans l’Adamaoua pour former les agents de Camrail comme il le fut l’année antérieure du côté de Belabo.
2001, je deviens chargé de rétablissement des liens familiaux, toujours très près de mon mentor technique, le père Faust, qui appui cette fois ci avec succès ma candidature pour être Instructeur et pour le faire honneur je me suis battu pour être le major de ma Promotion. Il me confiât la formation des moniteurs du Nord-Ouest avec le Feu Akola. Au niveau du siège je deviens son dauphin et assure son intérim quand il est absent ou en mission. Ceci fut le cas quand il fut interné à l’hôpital central et recu la visite du président Eteki. La même année il m’envoya dans le Bui pour préparer les volontaires dans le cadre des manifestations du 1er Octobre.la même année nous fîmes l’autoévaluation restructuration dans la région du nord-ouest.
2002, le père Faust est affecté du côté de Banyo comme logisticien du Projet d’assistance aux refugiées nigérians, naturellement je continue d’assurer son intérim, même étant à distance il me donnait les directives. C’est aussi mon année de sortie de la Fac de médecine, il ‘s’est plié en quatre pour que cette sortie sois un succès. En décembre, après la tumultueuse assemblée General de N’Gaoundéré, le président national décida de me mettre à la tête de la direction nationale du secourisme. Pour le Père Faust, c’était le choix idéal, car pendant longtemps je fus sous son ombre il le déclara lors de la passation de service et me prodigua pleins de conseils pour la réussite de ma nouvelle mission.
De 2003 à 2005 Père Faust est toujours en poste du côté de Banyo, mais quand il arrive sur Yaoundé, le premier bureau qu’il visite est le mien, pour s’enquérir de mon travail et me donner les conseils face à certaines situations. Avec la magie du téléphone Portable, il ne passait point une semaine sans que je reçoive un coup de fils de lui, pour me rappeler par exemple, la tenue d’une réunion au niveau d’un ministère ou une autre structure dont il représentait notre société Nationale. C’est au cours de sa présence à Banyo que j’ai eu à déployer pour la première fois trois vaillants volontaires pour faire une enquête socio -économique. Deux de ces volontaires sont aujourd’hui des experts en WASH reconnus mondialement.
2006, La vacance de poste du DNSU ayant duré plus de 9 mois, car le titulaire ayant trouvé une position du délégué, Père Faust est ramené aux affaires, le travail de Banyo ayant pris fin. Il décroche les financements avec les partenaires du mouvement et nous sollicitent même pendant nos vacances pour donner un coup de main à la SN pour les formations et renforcement des capacités. C’est fut le cas en septembre 2006, quand il me confiât le recyclage des volontaires du sud-ouest en préparation aux inondations cycliques de cette région.
2007, La Catastrophe Aérienne de Mbanga Pongo nous réunit une fois de plus, après la mise en place des équipes du coté de Douala. Père Faust m’instruit de représenter la Société nationale au niveau du comité nationale de crise au Niveau de Yaoundé. J’assiste à toute les réunions qui se tiennent au niveau de la protection Civile et rend compte au quotidien de nos activités et celles des autres partenaires au Président national et au Père Faust. Après quelques jours de travail intense dans le village Mbanga Pongo, le chef du bureau BRAC fut une visite sur le terrain sous la coordination du père Faust.
De 2008 à nos jours, Nos rapports sont restés très cordiaux avec des missions d’appui comme celle de la formation des NDRT à N’Gaoundéré(2010), la coordination de l’opération cholera nord Cameroun et inondation de Pouss et  des rencontres sporadiques non professionnelles notamment un séjour dans son domicile à Garoua en 2011 , quand j’étais en provenance du Nord Nigeria où j’étais en poste et en 2013, du côté de Maroua quand il était homologue de la personne ressource régionale dans le cadre du projet de sécurité Alimentaire sans oublier son passage à mon domicile Dakarois en compagnie d’une forte equipe de la CRC et du BRAC lors du dernier atelier sur les moyens d’existence tenu au Sénégal en fin octobre 2016.
Père Faust va en paix repose toi et n’oublie pas de porter ton message de paix de concorde a tous ceux qui t’ont précédé dans l’au-delà.

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En effet Père Faust et moi c’est plus de vingt-cinq (25) ans de parcours dont je vous donne en quelque phrases et phase en dessous.
Nous sommes en Juillet 1992 je viens de terminer ma formation en premiers secours au sein du club croix rouge de l’université de Yaoundé. Dès que j’entre en possession de mon diplôme je suis informé de la possibilité d’approfondir ma connaissance en gestes qui sauvent au niveau de l’hôpital central de Yaoundé. Au niveau du siège national je suis recu par le feu Robert Nzouankeu DNSU a cet époque, qui nous donnent (une dizaine de secouristes), des écuissons sous forme d’emblème Croix Rouge à apposer sur nos blousses et une lettre destinée à Monsieur Tsimi Faustin.
Un Lundi matin du mois d’août, nous sommes reçues à l’accueil de l’hôpital central de Yaoundé par M. Tsimi a qui nous remettons la lettre, lui qui officiait à la régie de ce centre hospitalier devrait aussi être notre superviseur de notre stage. Séance tenante il nous repartis en trois groupes affectés dans les services d’urgence, de la chirurgie et de la maternité.
Ce fut le début d’une longue entente, d’un soutien indéfectible, pour ceux qui connaissent les intrigues, les menaces, la calomnie qui règnent à l’hôpital central de Yaoundé, afin de résister et mieux faire mon stage j’avais mon superviseur qui était mon dernier recours.
En 1993, il est de ceux qui me forment comme Moniteur secouriste du côté du centre social d’Essos à Yaoundé. Pendant cet épreuve difficile de tout enseignant secouriste aspirant il ne cessait de m’encourager et me conseiller de tenir bon face au jury véreux et impitoyable.
La même année, il est nommé départemental adjoint, chargé des équipes et lors de son installation le président du comité est abasourdi, en voyant qu’il est le second d’une personne de petite taille et de corpulence amoindrie.
Du fil à l’aiguille, Père Faust devint mon mentor, mon conseiller et mon guide il me confiât les taches de chef d’equipe des secouristes lors des couvertures des évènements comme les rencontres sportives.
En 1994 il est celui qui favorise la délivrance de mon attestation de fin de stage à l’hôpital central de Yaoundé où entretemps il a été muté du service de régie financière à la radiologie. C’est cette même année que se déclenche le processus de revitalisation des comités locaux de Yaoundé. Il y joue un rôle fondamental étant la personne ressource du comité de Yaoundé 2 avec l’un des quartiers les plus cosmopolites de la capitale ; Mokolo.
1995, nos rencontres se font de façon sporadique lors de couvertures sanitaires et surtout au cours de réunions de l’amicale des secouristes du Mfoundi donc il était l’un des promoteurs le plus engagé. Il arrivait parfois de se retrouver du côté de Mvog -Ada où il rentrait de l’une des rencontres de son association la main dans la main.
1996, Père Faust est nommé Directeur nationale de secourisme et des urgences et est chargé d’organiser dans la foulée la deuxième formation des instructeurs de secourisme de notre institution humanitaire. Il a usé de tout son influence que je fasse partir des participants, mais la hiérarchie n’a pas accédé à sa demande. A la fin de la formation il est pris de cours lui qui croyait venu se recycler est instruit de composer comme tous les participants, c’est pourquoi vous verrez qu’il a le titre de double instructeur. C’est la même année qu’il fait sa première sortie internationale du côté du Congo Brazzaville et reviens avec un surnom de papa Ngock.
1997, Père Faust est très actif dans la revitalisation de la section nationale du secourisme, un de ses chantiers est le service Ambulancier dont le besoin est urgent, la hiérarchie demande de le lancer dans un délai très cours. Il se charge de fidéliser les anciens secouristes et certains staff formé il y a belle lurette. Une fois de plus il propose que je fasse partir de cette equipe, mais sa demande est balayée d’un revers de main. Qu’à cela ne tienne il ne cessa de me confier les formations, notamment celle du lycée de Nkolbisson et du collège adventiste. C’est la même année qu’il m’associât à la campagne du CICR SOWHY où lors de la présentation du sketch au Centre culturel Allemand j’ai joué le rôle du brancardier avec l’instructeur Evouna.
1998, le fait majeur est la catastrophe de Nsam, je retiens qu’il a conduit notre equipe sur le terrain avec son collaborateur qui a amené l’ambulance n’ayant pas recu une formation officielle en conduite automobile. Après ce geste épique, les deux furent décorés par le gouvernement lors d’une grande cérémonie au palais de congrès de Yaoundé. Je me souviens que le collaborateur qui les amenait au lieu de la cérémonie était en bras de chemise et fut instruit par le président Eteki de rebrousser chemin car cette tenue n’honorait pas les décorés du jour. C’est au cours de la même année qu’il m’amena à la Formation WATHAB organisé par le CICR du côté d’Ebolawa, après avoir été exclu à celle régionale qui s’est tenu au siège national quelques mois auparavant.
1999, l’évènement qui nous rassemble est l’éruption du mont Cameroun et les inondations de Limbe. Il m’a déployé sur le terrain avec le feu Mbengui Salomon, nous avons ensemble coordonné les activités sur le terrain et formé les secouristes venant de l’ensemble de la région du Sud-ouest. C’est fut également au cours de cette mission que je fus victime d’un accident grave de circulation avec Pepe Tchoungui du côté de Moliwe, dans la banlieue de Limbé. La même année il m’a amené avec lui animer une séance de recyclage des formateurs de la Sanaga Maritime à Edéa. Il me chargea aussi de diriger une formation en faveur des employés de la FAO dont le bureau régional venait de s’installer à Yaoundé. En pleine séance d’exposé je fus sortis de la salle sur instruction de la hiérarchie. 
2000, Je reçois un contrat à titre volontaire de notre Société Nationale, je suis affecté au service ambulancier. Dès le premier jour j’ai effectué une mission du côté de Meyomessala pour transférer une victime du côté de Yaoundé. L’ambiance est délétère au niveau du service, le Père Faust essaye d’apaiser la situation de temps en temps. La même année il me confie une formation de secouriste du côté de la région du Nord-Ouest dans la poursuite de celle effectué l’année antérieur pour le compte du sud-ouest. Le même année père Faust ma déployé dans l’Adamaoua pour former les agents de Camrail comme il le fut l’année antérieure du côté de Belabo.
2001, je deviens chargé de rétablissement des liens familiaux, toujours très près de mon mentor technique, le père Faust, qui appui cette fois ci avec succès ma candidature pour être Instructeur et pour le faire honneur je me suis battu pour être le major de ma Promotion. Il me confiât la formation des moniteurs du Nord-Ouest avec le Feu Akola. Au niveau du siège je deviens son dauphin et assure son intérim quand il est absent ou en mission. Ceci fut le cas quand il fut interné à l’hôpital central et recu la visite du président Eteki. La même année il m’envoya dans le Bui pour préparer les volontaires dans le cadre des manifestations du 1er Octobre.la même année nous fîmes l’autoévaluation restructuration dans la région du nord-ouest.
2002, le père Faust est affecté du côté de Banyo comme logisticien du Projet d’assistance aux refugiées nigérians, naturellement je continue d’assurer son intérim, même étant à distance il me donnait les directives. C’est aussi mon année de sortie de la Fac de médecine, il ‘s’est plié en quatre pour que cette sortie sois un succès. En décembre, après la tumultueuse assemblée General de N’Gaoundéré, le président national décida de me mettre à la tête de la direction nationale du secourisme. Pour le Père Faust, c’était le choix idéal, car pendant longtemps je fus sous son ombre il le déclara lors de la passation de service et me prodigua pleins de conseils pour la réussite de ma nouvelle mission.
De 2003 à 2005 Père Faust est toujours en poste du côté de Banyo, mais quand il arrive sur Yaoundé, le premier bureau qu’il visite est le mien, pour s’enquérir de mon travail et me donner les conseils face à certaines situations. Avec la magie du téléphone Portable, il ne passait point une semaine sans que je reçoive un coup de fils de lui, pour me rappeler par exemple, la tenue d’une réunion au niveau d’un ministère ou une autre structure dont il représentait notre société Nationale. C’est au cours de sa présence à Banyo que j’ai eu à déployer pour la première fois trois vaillants volontaires pour faire une enquête socio -économique. Deux de ces volontaires sont aujourd’hui des experts en WASH reconnus mondialement.
2006, La vacance de poste du DNSU ayant duré plus de 9 mois, car le titulaire ayant trouvé une position du délégué, Père Faust est ramené aux affaires, le travail de Banyo ayant pris fin. Il décroche les financements avec les partenaires du mouvement et nous sollicitent même pendant nos vacances pour donner un coup de main à la SN pour les formations et renforcement des capacités. C’est fut le cas en septembre 2006, quand il me confiât le recyclage des volontaires du sud-ouest en préparation aux inondations cycliques de cette région.
2007, La Catastrophe Aérienne de Mbanga Pongo nous réunit une fois de plus, après la mise en place des équipes du coté de Douala. Père Faust m’instruit de représenter la Société nationale au niveau du comité nationale de crise au Niveau de Yaoundé. J’assiste à toute les réunions qui se tiennent au niveau de la protection Civile et rend compte au quotidien de nos activités et celles des autres partenaires au Président national et au Père Faust. Après quelques jours de travail intense dans le village Mbanga Pongo, le chef du bureau BRAC fut une visite sur le terrain sous la coordination du père Faust.
De 2008 à nos jours, Nos rapports sont restés très cordiaux avec des missions d’appui comme celle de la formation des NDRT à N’Gaoundéré(2010), la coordination de l’opération cholera nord Cameroun et inondation de Pouss et  des rencontres sporadiques non professionnelles notamment un séjour dans son domicile à Garoua en 2011 , quand j’étais en provenance du Nord Nigeria où j’étais en poste et en 2013, du côté de Maroua quand il était homologue de la personne ressource régionale dans le cadre du projet de sécurité Alimentaire sans oublier son passage à mon domicile Dakarois en compagnie d’une forte equipe de la CRC et du BRAC lors du dernier atelier sur les moyens d’existence tenu au Sénégal en fin octobre 2016.
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