Qui n’est pas resté ébahi devant les vérités délivrées dans ces messages touchants, émouvants, collés aux réalités ?
Même ceux qui ne l’ont jamais rencontré aimeraient bien être à notre place pour l’écouter, lui serrer la main, ou croiser tout simplement son regard.
Beaucoup sont à la recherche de sa bénédiction paternelle, sacerdotale ou citoyenne, alors que toi et moi avons cette chance.
Nous avons eu la chance de le côtoyer et de goûter à la félicité, à l’humilité de sa sagesse toujours étincelante.
Cet homme ouvre sa porte à tous, accueille les plus petits comme les plus grands de telle sorte qu’un jour alors que je lui demandais l’autorisation de communiquer le numéro de son téléphone à un compatriote inconnu de lui mais désireux de le contacter, Il me rétorqua posément à son habitude :
« Ai-je des ennemis, moi ? A qui veut m’appeler, transmets mon numéro. Je n’ai pas peur, moi. Je suis pour tous. Vous êtes tous mes enfants».
Il montre ainsi son image de père que nous retrouvons aussi dans la parole de Dieu, le père.
Son pays, ou plus encore sa patrie et ses compatriotes sont logés dans son petit cœur né il y a 80 ans. Malgré le volume physique de ce cœur, si petit comme le nôtre, il a réussi à y loger tout le monde, chacun y trouve à sa place ; chacun y trouve une chambre.
Du nord au sud, de l’est à l’ouest de la RCA, il trouve toujours grâce devant le centrafricain, du plus petit au plus grand sans distinction
Allocution de Jean-Pierre MARA en hommage à l’occasion des 80 ans de Mgr Joachim NDAYEN